Les ministres, comme les moutons, et quelquefois même comme les vaches, laissent des traces sur leur passage. Manuel Valls, nouveau venu dans la communauté française, fait honneur à cette tradition champêtre. Du coup, l’herbe pousse.
La préfète de l’Ariège, Marie Lajus, s’est éclose sur le pré en compagnie du gratin départemental venu pour arroser. Chacun s’est appliqué à confirmer la nécessité d’engraisser un terrain pourtant plus propice au coquelicot. On mesure là le courage du visionnaire qui s’en remet à ses auxiliaires pour cause d’autres chats à fouetter.
Louis Marette, maire de Mazères aujourd’hui légendaire, se trouvait là. On l’y a vu manger beaucoup de pain qui est, comme tout le monde le sait, le corps du Christ.
Par une astuce satirique de bonne guerre, nous avons remplacé le pain par le vin, le corps par le sang. Dans ce monde compliqué, c’est l’un ou l’autre. Et ce n’est pas le sujet qui choisit. Encore heureux, car Louis Marette eût préféré se gaver de pain sans le tremper dans son verre, ce qui eût fait de lui un enfant de chœur. Or, s’il est sur le chemin de l’enfance, comme l’indique sa trop longue retraite, il ne fait pas partie du chœur. Il était donc nécessaire de changer le pain en vin. Du coup, il se sent appartenir à la communauté bien au-delà des limites d’ordinaire imposées par ses pratiques.
Ainsi est né le roman-photo ci-dessous.
DU SANG ET DES LARMES
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