Louis Marette fait des a-vœux

 

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« Je souhaite que l’on retrouve le chemin de la paix et de la croissance, » murmure le maire de Mazères, Louis Marette.

Lui qui se vantait d’avoir mis fin à la crise et d’avoir apaisé notre pays.

Certes, c’est une autre girouette qui est en train de perdre les pédales de la bécane républicaine. Et son valet de chambre, français de nationalité, certes, mais pas en phase avec l’esprit français qui a de la bouteille, est en train de se rêver calife à la place du calife.

Est-ce que Louis Marette est en train de rêver au retour de ce Sarkozy « pétainiste » qu’il a suivi comme un chien dans la chasse à la croissance et le massacre de la paix ?

Mais ce n’est pas l’ambition de ce journal satirique de se lancer dans le bourbier politique actuel. Ici, on attend simplement Louis Marette au tournant de ses frasques. Il est plutôt sage depuis quelques temps. Mais le personnage est toujours susceptible de se lancer à la poursuite des satanistes, islamistes et autres ennemis de la doctrine catholique en usage à Mazères.

Quant au bien vivre à Mazères, ce pieu aux draps délavés parle pour lui-même et pour les siens. Le Mazères de Marette laisse plutôt l’impression, comme cela fut écrit dans la Presse, d’un village abandonné ; rues désertes, caméras aux potences, viande saoule dans la rigole, merdes de chiens, regards fuyants des fenêtres… On n’aurait pas fini de s’y promener pour ne rencontrer que les abords d’un trou du cul en quête de papier pour y laisser des traces.

Mazères est une petite France. Une terre colonisée par ceux mêmes qui l’ont vendue à Paris. Marette est un petit Hollande. Ou mieux encore un petit Valls, un petit Sarkozy, un vendeur de pacotille pour indigènes pas dupes de la manœuvre, mais attachés au principe qui veut que faute de grives, on mange des merles.

La France n’est évidemment pas en guerre. Le terrorisme lui-même n’est pas une guerre. Surtout si le terroriste est un Français. Il faut chercher ailleurs que dans le dictionnaire le sens que recouvrent les mots. Mais l’élu n’est pas un travailleur social. Quand il ne travaille pas exclusivement pour lui-même, il est au service de maîtres capables de faire passer les vessies pour des lanternes à l’heure de l’emploi et de son reflet de miroir le chômage. Et au-delà du chômage, l’humiliation de ce qui passe forcément pour de la paresse.

La laïcité, si elle est possible, commence avec la réduction définitive de l’action religieuse à un rôle strictement consultatif. On en est loin. Et du coup le système capitalisme, élu par la quasi unanimité des citoyens, penche beaucoup vers l’idéologie fasciste et un peu, pour épater la galerie, vers le libéralisme. Louis Marette ne fait rien d’autre et c’est sans doute la raison pour laquelle il emporte l’adhésion des schnocks de droite et des enfoirés de l’extrême-droite.

Il faut dire qu’en Ariège, le petit Jésus est aussi à gauche dans son traineau à cheminée et à chaussettes. Et c’est dans le cadre de cette grande hypocrisie nationale, récemment appelée « patriotisme », que la jeunesse est encore noyée. Bien sûr, Louis Marette fait tout pour elle : établissements scolaires et sportifs fleurissent ici. Mais pour le cerveau, rien. Et qu’on n’aille pas me dire que c’est à l’école qu’on apprend le mieux. Je l’ai fréquentée suffisamment longtemps pour savoir que non.

Pour les autres, ceux qui ont l’âge de penser par eux-mêmes, du moins quand il s’agit de le dire, la chasse, les boules, les lotos et les congelés du Domaine des oiseaux pour habituer sa langue à se taire et à finalement apprécier les merles dans l’assiette associative.

École des cadavres. En attendant je ne sais quel massacre d’un genre nouveau. J’ajouterais qu’on est dans de beaux draps si je ne craignais d’être associé à la connerie de Céline autrement génial n’en déplaise à ma conscience.

Alors bien sûr MCM renouvelle ici les vœux pourris du maire de Mazères. Et non pas pour les piétiner dans le confessionnal où l’aveu est encore enfermé…

N’est-ce pas, Loulou… ?

Attention au tournant.

Vive une terre à tout le monde. Vive les migrants. Et vivement !

Johnny Rasco.

 

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