Élections départementales – Louis Marette en a gros dans la patate

 

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NO COMMENT…

 

Louis Marette promet qu’on ne s’ennuiera plus à Mazères

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Vue de l’étranger, la France est retombée une fois de plus dans ses habitudes de collaborations douteuses. Le racisme, la xénophobie, l’homophobie et bien d’autres ignominies s’expriment de plus en plus clairement dans le discours des mercenaires du Front national. On a vu ce que ça donne à Pamiers, où une salope évoque « tous les moyens possibles » pour éliminer ce qu’elle hait : les gouines, les beurs, les blacks, et sans doute bien d’autres sœurs et frères humains. Ce spectacle ignoble, même s’il relève moralement de la liberté d’opinion, ne manque pas de donner de la France l’image de ce qu’elle a trop souvent été au détriment de ses meilleurs moments.

Mais cette vision est faussée par les verres grossissants de la peur. Ce n’est pas celle d’avoir affaire aux engins de destructions dont la France fait encore aujourd’hui un étalage burlesque. La France a perdu toutes ses guerres. Personne ne la craint, à part son peuple qui a bonne mémoire. Non, la peur est entretenue par des postures législatives et judiciaires qui prétendent limiter les effets des déclarations cruelles et injustes des négationnistes et autres interprètes enchanteurs de l’Histoire. Curieuse complicité de fait !

Pourtant, si on y regarde de plus près, ce tableau de promesses tragiques est une fiction. Ce n’est pas en regardant de loin à travers un système de valeurs discutables qu’on se fait une idée honnête et sincère de ce qui se trame en réalité dans ce pays modestement moyen qui ne sera jamais rien sans alliances historiquement éprouvées déjà. Dans l’ignominie (Égypte) comme dans l’amitié justement acceptée (USA).

La réalité est plus prosaïque. Et pour en trouver l’expression la plus exacte, il suffit de se pencher sur le tableau. On en distingue alors les détails significatifs d’un combat qui n’a rien à voir avec le style épique proposé par cette Chantal Cramer au nom si évocateur d’enfournements autrement moins jouissifs que ses enfantements crapuleux.

Les deux vieilles badernes que j’évoque ici ont récemment exprimé leurs « sentiments » respectifs à propos du projet d’aéroport qui affecterait en bien ou en mal le coin de terre qui environne Mazères.

Louis Marette, maire de Mazères et larbin notoire de toute entité susceptible de lui accorder des avantages territoriaux, et Jean-Louis Gerlach, président d’une association opposée à ce projet d’aéroport, sont d’accord sur les principes qui fondent leurs sentiments :

1º) Cet aéroport nuirait à la tranquillité des habitants de Mazères ;

2º) Le « patrimoine ancestral » serait mis à mal par cette intrusion.

C’est du moins ce qui suinte de l’article publié dans la Dépêche du Midi. Ceci paraît bien pauvrement pensé. Et pourtant…

En bons clowns de la politique locale, ces deux spadassins d’opérette, plus connus sous les sobriquets de Cucul et Calcif, nous promettent « de rester vigilant(s) et si nécessaire d’être réactif(s) ».

À leur âge, et vu leurs ambitions, on se doute qu’ils ne feront pas usage de la force ni des moyens que les anarchistes coutumiers du fait emploient pour faire chier le monde qui paient des retraites confortables aux plus… prévoyants. Comme en 40 (du XXe siècle).

Cette pitrerie publique, toute comique qu’elle soit, est cependant significative du mal qui est en train de ronger la société française.

En entendant ces musards de l’action sociale, il vient immédiatement à l’esprit que si cet aéroport faisait un jour du bruit et qu’il mettait notre patrimoine ancestral dans une situation de fantôme frappeur, il est clair que l’emploi s’en trouverait mieux, surtout pour ceux qui en cherchent et qui n’ont pas les relations qu’il exige actuellement pour être autre chose qu’un rêve ou un cauchemar à recommencer tous les jours.

Est-ce qu’un peu de bruit et la disparition de quelques reliques est si cher payer que ça pour avoir du travail sans avoir besoin de coucher avec Untel ou d’en être le fils ou la lointaine cousine ? (Qui ne connaît pas au moins un maire dont le rejeton, mâle ou femelle, est employé d’une structure municipale ? Est-ce que ces maires sans honneur finissent à la poubelle ?)

Seulement voilà : les ennemis de l’aéroport ont déjà du travail ou bien ils ne travaillent plus mais continuent d’être payés.

Et c’est parce qu’ils veulent vivre tranquillement sans qu’on les fasse chier, c’est parce qu’il n’est pas question pour eux de changer ce système dont ils profitent pleinement — qu’il est hors de propos de créer des emplois dans ces conditions.

On en voit même certains qui hésitent, car ces emplois aéroportuaires pourraient éventuellement profiter à leurs proches. Quoique l’idée de favoriser le départ de ses proches vers d’autres horizons paraisse plus avantageuse… Allez savoir.

Alors vous pensez bien que les clameurs de madame Chantal Cramer, à côté de ça, c’est de la guimauve !

Car l’armada des retraités soutenue sur ses flancs par les escouades des pistonnés, face aux gens honnêtes qui aimeraient bien bosser sans se la faire mettre, voilà qui promet un avenir de sombres combats d’arrière-garde à cette France déjà pas bien partie pour se faire une place dans le monde en marche.

Le projet de Louis Marette, c’est Mazères tranformée en hôtellerie pour retraités aisés, avec chambres de bonnes sous les toits.

Et cet illustre comique troupier d’opposer la fantaisie entrepreneuriale du Domaine des oiseaux à la modernité prometteuse d’un aéroport. Voilà qui donne une idée de son influence sur les destinées de la SNCF. Heureusement, le même ascendant a contribué à mettre fin à l’Empire…

Et tout est fait à Mazères pour procéder au divertissement de ses hôtes et aux loisirs de ses petites mains.

Les enfants gâtés par leurs pépés et leurs mémés iront faire carrière ailleurs pour revenir un jour profiter des installations hôtelières toujours plongées dans un silence de mort.

Les autres prendront des chemins moins faciles et resteront où les hasards de la fortune les auront cloués comme au poteau.

Et les larbins, dignes héritiers des salauds qui trouvèrent à s’employer au camp du Vernet, à la Briquèterie de Mazères et dans la gendarmerie locale, profiteront jusqu’à la mort de leur trou à rat financé par les soins de la notabilité locale.

Mais, prévoit l’hypocrite Marette , l’État en décidera peut-être autrement. Par conséquent, si ça arrive alors qu’il est encore maire de Mazères, il ne pourra pas faire autrement que de défendre la position de l’État. Gageons que ça ne lui fera pas mal au cul. Il a l’habitude. « Pour l’instant, on est tranquille, » glousse-t-il en rampant déjà. Brrr… comme disait Clamence.

Non, ce ne sont certes pas les faussaires de la Négation qui changeront la France, mais bien les hypocrites, termes tellement galvaudés par les usages catholiques que Jean-Paul Sartre choisit de le remplacer par celui de « salauds ».

Que voulez-vous, c’est toujours la même histoire : il y a ceux qui défendent leur pain et ceux qui s’accrochent à leurs privilèges. Cette situation est autrement signifiante que les scandaleuses pitreries de madame Chantal Cramer qui a d’ailleurs peut-être couché avec Louis Marette avant de perdre la boule. Comme on la comprend ! Se faire saucissonner au vin d’honneur, tout de même ! Réfléchissez, Mazèriens, sinon vous finirez par parler le même langage.

 

Quand la Justice est exhibitionniste – à propos de l’Affabuloscope considéré comme une œuvre d’art

 

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Au palais de justice de Foix, en Ariège, les magistrates en poste officient nues.

Le spectacle n’est certes pas ragoûtant, mais la vérité exige une certaine tenue.

Quelques esprits esprit pinailleurs objecteront que la vérité judiciaire est rarement en phase avec ce qu’on a coutume d’appeler vérité nue. Mais ce sont là des propos trop bien mis pour figurer dans les conversations courantes, celles qui se partagent le plus communément entre personnes prudentes.

Voilà ce qui arrive quand la carrière de magistrat relève plus du fonctionnariat que de la culture et de l’intelligence.

[Lire la suite dans la…]
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La revue littéraire de Mazères.

 

Louis Marette «se moque» des handicapés au nom de l’État

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La  Dépêche du Midi prétend-elle mettre fin à l’offensive « associative » lancée par Louis Marette, maire de Mazères, dans ses pages locales ?

[Le palmarès de l’accessibilité]

Après maints articles godemichés à l’endroit de Louis Marette, dont on dit qu’il a toujours beaucoup de chance, La Dépêche du Midi confie sa plume à un professionnel pour remettre les pendules à l’heure.

« Pour effectuer leur classement de l’inaccessibilité en Ariège, le collectif de quatre associations a passé au crible les communes de plus de 2000 habitants. Vingt-trois critères ont été étudiés : le nombre de places de parking réservées aux personnes handicapées, de passages protégés conformes, l’existence de transport adapté, l’accessibilité des bâtiments publics, des écoles, des centres de loisirs, la réalisation d’un plan de mise en accessibilité de la voirie et des aménagements des espaces publics… »

À Mazères où tout est mis sous clé par son édile à tendance pétainiste zombie, aidé en cela par quelques employées zélées dont nous avons pu apprécier le degré de servilité pendant la dernière campagne municipale [lire notre article], il n’est pas étonnant que les handicapés n’y soit pas les bienvenus.

En tous cas, la ville ne fait pas grand-chose pour les accueillir dignement. Pour un maire qui se targue d’en avoir plus que les autres, de la dignité, cela paraît en tous points conforme à sa mentalité de chaouch héritée du crime colonial.

Pourtant, notre société, quasiment moderne et presque exemplaire, ne ménage pas ses efforts pour faciliter la vie des personnes affectées d’un handicap.

« Contacté par La Dépêche du Midi, Louis Marette, maire de Mazères, répond : Je n’ai pas à me soumettre à des associations — aussi respectables soient-elles — c’est pour cela que je n’ai pas répondu. Je dois des comptes aux Mazériens et à l’État. Je m’en moque de leur classement. Le diagnostic général sur l’accessibilité, on l’a fait. »

Le larbin a encore perdu les pédales. Il n’était pas dans un bon jour. Les excès de pots de vin d’honneur qu’il a partagés récemment avec ses associations amies l’ont quelque peu brouillé avec la dignité. Et comme il ne bande plus, il pète.

Pris de cours par un « quarteron » d’associations non seulement respectables mais surtout compétentes dans leurs domaines respectifs, cet hurluberlu de l’insolence se prend les doigts dans l’engrenage de sa mort lente chaque fois qu’on lui oppose un véritable défi.

Habitué depuis longue date à relever uniquement les défis les moins risqués pour sa peau, Louis Marette ménage ses loisirs et les intérêts de ses sponsors en distractions gérontistes.

« Deux communes (Mazères et Verniolle) se détachent par leur dénégation du problème du handicap. Le problème de la loi de 2005 est qu’elle prévoit des obligations mais aucune sanction en cas de manquement, » conclut Michel Subra, représentant de l’Association des paralysés de France pour l’Ariège.

Non content de se comporter comme un morveux, Louis Marette ajoute à sa médiocrité récurrente une lâcheté qui pose la question de son état de santé mentale ou de la hauteur de ses dispositions morales.

Certes, Louis Marette a toujours été un cas social, intéressant d’ailleurs au point que nous l’avons pris comme exemple même de ce qui pourrit la France de l’intérieur.

[dans la RALM, la revue littéraire de Mazères]

Mais n’est-il pas temps de s’interroger sérieusement sur les méthodes que ce domestique met en œuvre pour se maintenir au pouvoir ? Et surtout, messieurs les journalistes, ne serait-il pas opportun de préparer le terrain, non pas à une instance judiciaire (ce serait trop demander à nos jugeotes départementales), mais à une réforme du statut de maire en France ?

« Je dois des comptes aux Mazériens et à l’État, » prétend ce bouffon couperosé. Aux Mazériens, pas avant quelques années tout de même ! Quant à l’État, il n’a pas prévu de sanctionner les violeurs. Voilà comment s’en sort Loulou.

Mais entre une utilisation régalienne du tissu associatif mazérien (plus de 70 assocs pour 3700 âmes) et un usage démocratique et moderne de la pratique associative, ce pragmatique du retournement de veste a choisi.

« Je m’en moque de leur classement, » déclare-t-il sans se moucher dans un français si approximatif qu’on se demande quelle influence exercent sur lui les anciens de l’éducation nationale qui le servent cul nu.

Quel Mazérien, salaud notoire, peut se retrouver dans les propos que Louis Marette a renvoyés aux questions honorables et pertinentes des associations qui travaillent noblement à améliorer l’existence de nos handicapés ?

Patrick Cintas.

 

Louis Marette fait bander la jeunesse

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Les médailles, c’est pour se les mettre dans le cul. Les coupes, ça se remplit.

Louis Marette, maire de Mazères, se vante depuis longtemps d’avoir l’esprit pragmatique. Et il met le paquet pour que ça se sache. 69 associations festives et sportives animent l’esprit des x mazèriens qui ne regardent pas la télé ou choisissent de s’évader extra muros quand ils en ont l’occasion.  Ce qui nous donne :

x/3700 = taux de pragmatisme résiduel mazèrien

Avec Louis Marette, Mazères est devenue le modèle du village français tel qu’on se l’imagine quand on a l’esprit amusé par les pitreries cocardières des institutions plus haut placées.

Faisant le compte exhaustif des festivités mazèriennes qui ont marqué au fer rouge l’année 2014, la Dépêche du Midi nous livre le portrait fidèle d’un espace aussi peu moderne que possible :

— omelette géante de Pâques ;

— rassemblement de vieux tracteurs, d’outils de collection et la présentation de bovins, chevaux lourds, etc. ;

— marché aux fleurs et poteries des jardins qui chaque année rassemble les amoureux de la nature ;

— fête de la Saint-Jean, avec son feu d’artifice et son bal populaire ;

— senteurs et saveurs d’antan avec la foire «Al païs» ;

— quatre jours de fête où les groupes les plus prestigieux accompagnés des bandas ont attiré des milliers de personnes ;

— Médiévales où plus de 400 figurants et 50 cavaliers ont défilé dans les rues de la bastide ; le dimanche soir, le festin médiéval a rassemblé plus de 650 couverts ;

— foire des vendanges et des fromages, avec une exposition de matériel viticole d’autrefois et tracteurs vigneron ;

—  vendanges à ancienne ;

— battage des haricots ;

— marché artisanal ;

— dégustation de produits du terroir ;

— fête du gras ;

— élite de gras ;

— fête du cochon ;

— foire d’hiver aux mules, ânes et chevaux ;

— chorales avec messe chantée ;

— gala et bal de la Confrérie du foie gras ;

— intronisation de personnalités régionales qui ont réussi leur test avec brio…

Tradition, mule, élite, messe, trône… rien ne manque à cet étalage de loisirs organisés par des abrutis dans le seul but d’abrutir ceux qui n’auraient pas compris que la retraite sert aussi à reproduire le modèle salarial taché d’huiles et autres crevures du respect et de l’honneur constitués.

Et la jeunesse dans tout ça ?

On me dit qu’elle représente, à l’âge adolescent, plus de 20% de la population. Le dirait-on ?

Qu’est devenu Mazères ?

Un dépotoir de vieux cons que l’État a trop gâtés et qui continuent d’exercer leur pratique de l’avancement dans le cadre, si je puis dire, des privilèges et des recommandations qui en ont fait des attardés soucieux de loisirs aux frais de la princesse.

À quand une véritable action culturelle et éducative ?

Avec un âne à sa tête, mais seulement pour avoir du foin, Mazères est mal partie sur le chemin d’un avenir digne des « valeurs républicaines » tant évoquées en ce moment.

Ah, au fait… la république constitue la nation, certes, mais elle n’en est pas le régime : il faut pour cela pratiquer les principes démocratiques, et pas seulement la tant rêvée séparation des pouvoirs qui n’est pas encore au programme, ce qui éloigne l’idée même de modernité.

André Trigano a tué l’âme de Mazères. Louis Marette en profite. Mais la France, dans tout ça ?

 

Louis Marette bande sa dernière corde

 

Cette fois, la Dépêche du Midi a été trop loin !

Trafiquer une photo avec Photoshop n’est pas digne d’un journalisme fidèle et honorable.

Cette pratique nous replonge dans les cauchemars dantesques du stalinisme.

Elle est aussi inadmissible que la Poésie (selon Denis Roche — je dis ça pour l’éducation de Jeanne qui a besoin de se refaire la façade).

On voudrait nous faire croire que les chasseurs de Mazères se sont réunis autour de Coca Cola et de Fanta.

Très adroitement (je le reconnais), le Service Photo de la Dépêche a remplacé les bouteilles de Pétrus offertes par le Bien public par le plastique sous pression de ces boissons pour petits jeunes !

Qui croira que Louis Marette, maire de Mazères, est capable de boire un verre de Coca Cola ?

Certes, Jean-Louis Bousquet en connaît d’autres usages, mais tout de même !

MCM a donc le plaisir et l’avantage de redonner sa véritable tournure à cette réunion de plombistes sur le déclin.

 

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Voilà qui est mieux et surtout fidèle à la réalité.

Louis Marette pense-t-il attirer dans son nid douillet les petits jeunes avec des boissons qui ont fait leurs preuves quant à leur pouvoir de séduction ?

Du Coca Cola maintenant ! Après les médailles en chocolat, les ballons ronds et ovales, les treillis satin 300 et les cigognes qui naissent dans les choux !

La stratégie du colonialiste ne connaît pas de limite aux satisfecit.

De l’alcool, de la cruauté et des mœurs contre nature, voilà ce que c’est, la chasse !

Rien d’autre !

Et ce n’est heureusement pas avec du Coca Cola que ce vieux cave attirera dans ses pièges la jeunesse de Mazères qui, il est vrai, a d’autres chats à fouetter. Au demeurant, elle ira les fouetter ailleurs, car les perspectives d’embauche, en dehors de la tradition mérovingienne du privilège et de la recommandation (et non pas du pétainisme, Michou), sont plutôt à la baisse au pays, à l’instar du carquois municipal de certains de ses membres…

Mais il est bon de rétablir les faits. On ne sait jamais s’ils ne pourront pas, quelque jour, servir en justice…

« La main armée pour te servir » ? Diable. Servir de retraite confortable aux crevures qui l’ont prise en même temps que le pouvoir. Il n’y a rien à faire : il faut qu’on reproduise les schémas. Alors autant ne pas en supprimer, sous aucun prétexte, les accessoires signifiants.

Johnny Rasco

Note à benêt :

— Rappelons que Jean-Louis Bousquet est con au point d’avoir publiquement affirmé qu’on peut aimer les animaux et les tuer. Mœurs contre nature ? On craint le pire…

— Si nous avions l’esprit délateur de Louis Marette et de ses petits copains de la Légion d’honneur, nous le dénoncerions auprès de la société Coca Cola pour abus d’image et de réputation. Mais heureusement, nous avons de l’honneur, à défaut de privilège et de recommandation contre nature.

— Contre nature : antinaturel, selon le dictionnaire. Ou : contre la loi naturelle qui fut et est encore le principe fondateur de l’esprit libertin. Précision nécessaire au regard des déficiences intellectuelles de Michou.

 

Louis Marette se couvre de médailles sans étouffer

 

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Mazères est l’avenir de la France, pourrait-on chanter pour paraphraser le poète. Les temps, hélas, se prêtent trop à cet emprunt.

Mais Louis Marette, maire de Mazères, n’en connaît pas d’autre.

Peu compétent en matière de politique départementale, et soucieux seulement de son avenir, l’édile croit se dépenser en convoquant les pigistes de La Dépêche du Midi.

Et ceux-ci font leur travail de chroniqueurs de la vie locale avec une application empreinte de nonchalance et de douce hypocrisie.

Louis Marette, qu’un rien peut flatter au point d’en faire un modèle de ridicule et de boursoufflure, n’y voit que des avantages tellement il est bête. Un vrai cave. Suivez le Dabe pour en savoir plus.

Au point que l’essentiel des animations de la ville consiste en remises de décorations en tout genre, militaire, religieux, sportif, agricole… au détriment de ce que le commun des mortels est en droit de considérer comme animation véritable et non pas pitrerie destinée à illustrer la tendance pétainiste de l’ordonnateur.

Quoique que, personnellement, je perçois dans ce comportement plutôt l’ignominie d’un temps où le privilège et la recommandation s’appliquaient sans poudre aux yeux. C’était bien avant Pétain, Michou. Et Pétain n’y est pour rien.

Bref, l’image de la France que véhicule ce larbin inculte et m’as-tu-vu relève à mon avis plus du comique de situation que de l’analyse politique.

Couvert de médailles et autorisé à entrer dans un nombre aussi impressionnant de costumes d’opérette, Louis Marette emprunte beaucoup aux biens publics pour en faire profiter ses amis.

Profitons-en d’ailleurs pour souhaiter une mauvaise année 2015 aux salauds qui s’en prennent aux Roms, aux SDF, aux Working poor, aux malheureux qui volent pour vivre et à ceux qui survivent sans rien voler.

69 associations pour 3700 habitants ! Une association pour 53 habitants. Quand on pense que la grande majorité des mazèriens n’appartient à aucune association, on ne peut s’empêcher d’imaginer.

Quelle animation !

Ce terrain est surtout propice à la distribution de médailles et de prix tous aussi inutiles que dommageables.

Quant aux véritables animations, elles sont rares, comme en témoigne d’ailleurs la Dépêche du Midi dans sa rubrique « Sorties à Mazères ».

C’est que Louis Marette envisage le populisme sous l’angle du mérite… ou de la profitabilité, selon.

Alors que le monde moderne veut plutôt qu’on n’envisage que la culture et encore, sous l’angle de l’utilité et de l’efficacité, sans oublier la beauté et le savoir-faire.

Comment veux-tu, Michou, qu’on traite de pétainiste un pareil loustic ?

S’il l’était, on pourrait au moins en attaquer l’abjection avec les moyens de la politique et du droit !

Mais il ne l’est pas, Michou ! Fais ton métier, pas le mien…

Est-il un mérovingien ? Un bonapartiste ? Un nazi ?

Rien de tout cela, Michou ! Réfléchis un peu ! (Ça te changera)

C’est un pitre. Tout simplement. Une marionnette agitée par-dessous. Et qui s’en trouve bien. En communiant (surtout au calice), en troufion colonialiste, en parangon de l’honneur et de la veste, en confrère de la bouteille et de la fourchette, en entraîneur bordélique de la jeunesse… et j’en passe, car la liste des costumes est longue, plus longue encore celle des médailles qu’on y accroche.

Alors les animations, vous pensez…

 

Général Georgelin

 

Louis Marette a le feu au cul

 

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Ce n’est pas un hasard si Louis Marette, maire de Mazères, apparaît simultanément dans deux articles de Presse locale : le premier en manière d’exhibition à la tête d’une flopée de médailles récompensant les activités sportives ; le second, hanté par la lourde condamnation d’un maire par la justice, proposant une solution somme toute naïve à la question des compétences en matière d’ingénierie locale.

Cette simple comparaison de deux faits sociaux apparemment éloignés par leurs contenus met pourtant en évidence ce qui menace la terre d’Ariège, autrement dit son avenir.

Henri Nayrou est bien sympathique, mais affirmer tout de go que l’Ariège est une « terre d’avenir » relève de la plaisanterie de mauvais goût.

Louis Marette, que nous avons choisi comme personnage générique de la bêtise française, réussit la prouesse d’en dire plus long dans la Presse que sur le terrain de ses occupations ludiques mâtinées de territoire et d’une conscience politique pour le moins fantaisiste.

Toutes « ses » médailles vont au Sport. Le corpore sano prime sur le mens sana. À Mazères, le cerveau a complètement disparu. Entre les parades militaires, les cortèges catholiques, les cérémonies passéistes et les vins d’honneur, il n’y a plus de place pour cet organe pourtant nécessaire à la bonne marche des affaires pendantes. Et il en pend beaucoup en ce moment. Tandis que la République tente un redressement sur un pied dans un buisson d’épines, Louis Marette entretient la bêtise à son meilleur niveau d’influence. La culture, à Mazères, est interdite de séjour.

Pourtant, c’est sur elle qu’on fonde toujours les meilleurs espoirs. Juvénal ne manque pas de toujours nous le rappeler. Mais Pierre de Coubertin, douteux humaniste, ne préfère-t-il pas  un mens fervida in corpore lacertoso, un esprit ardent dans un corps musclé ? Et Louis Marette de préférer le feu à l’intelligence. Le bougre a des visions bibliques… On se demande de qui il les tient…

À en juger par le programme des festivités culturelles ariégeoises, le cerveau moyen départemental n’atteint pas un niveau digne de la matière grise nationale. Qui s’en étonne ?

Et les 332 maires du département, secoués par la décision de justice qui affecte le maire de La Faute-sur-Mer, comptent pallier le défaut d’intelligence technique, habituellement consentie par le pouvoir central, par une intelligence directement inspirée du terroir ! On craint le pire.

Mais c’est le défaut de ces élus conçus dans l’assistanat et le paternalisme : ils mettent encore la charrue avant les bœufs. Ce qui est idiot, convenons-en.

Quand donc verra-t-on un président de Conseil général prendre le taureau par les cornes et organiser la Culture avec les trop grosses dépenses du Sport ?

S’il ne s’y emploie pas urgemment, l’Ariège, comme en 14 de sinistre mémoire, deviendra le creuset de la chair à canon dont l’État français a un besoin non moins pressé.

Me fera-t-on croire que Louis Marette est con au point de n’en avoir pas conscience. Ce ramasseur de miettes — et qui s’en contente — est un larbin au service non pas d’une « idée de la France », mais de ce que celle-ci peut faire de ceux qui n’ont pas les moyens d’avoir des idées : des domestiques et des troubades, — ceux-ci n’ayant rien de commun avec nos troubadours…

Patrick Cintas.

 

Jeanne Desaint fleurit les hémorroïdes de Louis Marette

 

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« Cette fois, Louis Marette et Jeanne Desaint ont dénoncé les faits d’incivilité et le non-respect des espaces de propreté, […] précisant que des mesures avaient été prises pour remédier à ce problème. »

Diable !

Ça va chier dans les rues de Mazères.

Mais la « commission ad hoc » n’en a pas moins mené à bien sa grande mission anticrise : « Fleurir Mazères ».

Comme le montre l’excellente photo de la Dépêche du Midi, la jeunesse avait autre chose à faire. Il est vrai qu’à elle seule, elle constitue le seul véritable fleurissement de Mazères.

Des gamelles et des bidons, chantait le troufion. À Mazères, le refrain s’organise plutôt autour des médailles. Sportives, militaires, administratives et même civiles. C’est le cul qu’on fleuri, et encore… au pot !

A force de planter des médailles, les espaces publics de Mazères vont ressembler à des boîtes de chocolats… ou à des bourdalous.

Les jeunes dans un complexe sportif, les vieux qui ne servent à rien dans un asile (et même deux) et les retraités qui possèdent… chez eux, avec pleins de fleurs pour gagner le Concours National de Qui Perd Gagne.

Certes, Louis Marette n’est pas un exemple à suivre, surtout en matière de pot. On sait trop bien ce que contient son pot. Je veux dire : comment on fait pour en avoir, car le hasard n’y est bien sûr pour rien.

Mais Jeanne Desaint… ? Maîtresse de la Culture mazèrienne ? Euh… il faut être cultivé pour ça… et comme fleur, on a fait mieux à Mazères, ville bien connue pour la joliesse de ses filles. On dit même que l’une d’entre elles fut violée… mais il y a prescription… n’est-ce pas, Michou… ?

En voilà un beau couple… paritaire. Et parfaitement égal. Rien ne dépasse. Ni une tête surtout. Spectacle, hélas, de ce que la France est devenue à force de piston, de privilèges et de bouffissure travaillée dans le mensonge et les crasses historiques d’une idéologie à double tranchant.

En attendant on ne sait quel vacarme de l’Histoire, Jeanne Desaint fleurit Louis Marette pour occuper les esprits déjà convaincus et menacer de flétrissure ceux qui ne demandent qu’à l’être.

Qu’on se le dise ! Et qu’on décore ! Car tout le monde peut être décoré ou, comme le signalait judicieusement Jean Yanne « n’importe quel cul peut l’avoir ! »

 

Louis Marette le « veinard » décore André Huertas le « miraculé »

 

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Quelle suffisance ! Monsieur André Huertas, nous apprend la Dépêche du Midi, « pensait qu’il méritait la Légion d’honneur. »

Diable ! En voilà une belle pensée. Et utile avec ça !

Je sais bien que beaucoup pensent comme lui, mais en principe ces cabotins se retiennent d’évoquer en public ce sentiment d’autosatisfaction qui risque de prendre l’allure d’une bouffissure si l’impétrant n’y prend garde.

Monsieur André Huertas aurait bien aimé mourir pour la France, mais hélas pour lui, il est encore vivant. Comme il faut l’en plaindre, sans doute.

Ses « frères d’armes, » écrit la DDM, « l’appelaient le miraculé. »

D’après les quelques récits que Monsieur André Huertas dispense dans ces pages, il est en effet passé tout près de la mort.

Pas de quoi fouetter un chat… On a vu pire. Toutes nos familles ont recueilli les rares récits de nos combattants, lesquels se sont toujours montrés, pour les plus véridiques, fort avares de détails et de… complaisance.

Ainsi, ce… miraculé voulait la Légion d’honneur. Et il l’a eue !

Pour quoi faire ?

Et bien pour l’accrocher à son arbre, lequel ne se lasse pas de « s’effeuiller », dit-il, d’autant que bon nombre de ces feuilles sont « honorifiques ».

Pourtant, dit Marcel Pagnol, « l’honneur est comme les allumettes : ça ne sert qu’une fois. »

Mais celle-ci, cette croix, est « la plus honorifique » de toutes. Tiens donc !

Gageons qu’elle ne jaunira pas de si tôt, car Monsieur André Huertas ne boit que de l’eau bénite.

Ce qui me rappelle un de mes oncles, féroce soldat de Juin, qui lui ne buvait que de la gnole. Lui aussi a finalement bénéficié du miracle, malgré les os cassés et perdus, mais il n’a jamais, après de vrais combats au Mont Cassin, entre autres, estimé qu’il méritait plus que les autres. Il est vrai que les héros sont modestes, toujours. Ce qui me remet en mémoire une pensée de Balzac, au sein de sa célèbre préface : « Peu d’œuvres donne beaucoup d’amour-propre, beaucoup de travail donne infiniment de modestie. » Ce qui s’applique à la littérature ne s’applique-t-il pas à toutes les actions dont on meurt… ou pas selon allez savoir quel miracle ?

Patrick Cintas.