Louis Marette et Philippe Calléja font l’amour, pas la guerre, dans le dos d’André Trigano (mmmmm…)

 

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Quand la préfète de l’Ariège sort son braquemart, c’est pour s’en servir, et pas seulement pour arroser le tapis de roses que Louis Marette, en bon lécheur, s’est appliqué naguère à déposer sous ses bottes socialistes.

Cette fois, l’érection préfectorale a pris la forme d’un turgescent et roide « projet de nouvelle carte de la coopération intercommunale. » Autrement dit, la principauté triganienne est menacée de disparition et ses domestiques de privations diverses, pécuniaires essentiellement. Louis Marette, mal fagoté et ceint de bleu royal, la queue en tire-bouchon et l’œil sur les apéritifs, a aussitôt enfourché son dada de déserteur patenté : si on l’embête (si on embête son bassin, d’un côté comme de l’autre), il quitte l’Ariège et emporte avec lui toute la principauté. Pour aller où, aliboron ? Pour collaborer avec qui cette fois ?

Il a même demandé au Conseil communautaire du canton de Saverdun, présidé par le méchant et sympathique Philippe Calléja, de voter séance tenante, ceci pour donner à son caprice ancillaire des airs de démocratie et de justice. De quel droit ? Ceci n’est pas précisé.

Et d’évoquer une minuscule série d’arguments tous aussi mensongers que ridicules :

— Nous aurions, d’après ce rebus de la poubelle sarkoziste, une « identité » déterminée par notre résidence et même une « capitale » ; le Conseil a-t-il voté une pareille résolution ? Bande de trous du chêne !

— Notre existence serait, toujours d’après cet hypocrite circulaire, liée à Toulouse et à ses mânes ; et ce, ajoute cet inculte médaillé, parce que les entreprises toulousaines ont besoin de « terrains » de bonne taille, — et sans pente je suppose, car elles ont la réputation de faire glisser les pots et les dépôts dans le mauvais sens.

— Nous serions enfin, en tant que résidents, liés aux idées du rastaquouère Calléja qui secoue frénétiquement ses joujoux libéraux, — bibelots de famille peut-être utiles en temps de messe, mais seulement pour ceux qui aiment l’eau bénite coupée de Pernod et d’autres avantages acquis par les francs principes du privilège et de la recommandation.

— Et pour couronner cet étalage de thèses antisocialistes (donc fascistes d’après mon dictionnaire de synonymes), Louis Marette se prétend maintenant « régionaliste », par opposition au prétendu jacobinisme du pouvoir socialiste… Louis Marette rebelle contre l’État ! Lui qui l’a servi en larbin zélé et qui continue de le représenter manu militari à Mazères au lieu d’incarner fidèlement les aspirations légitimes et cordiales de ses concitoyens. Notons au passage que cette attitude fait plus que flirter avec les idées à la mode du côté de l’extrême-droite (Là, je répète pour les gourdes de magistrats qui ne lisent que dans le Petit Robert qu’extrême-droite et fascisme, c’est du pareil au même).

— Mais ce n’est pas fini : un pousse-café bien tassé enflamme l’esprit caduc de Louis Marette et nous apprend que « le Parti Socialiste a abandonné la ruralité ! » C’est Philippe Calléja qui se lève  pour cracher cette bêtise dans l’escarcelle des journalistes convoqués. Pauvre jacques ! Affirmer une pareille connerie dans un département que le PS, et la Gauche en général, ont heureusement gouverné dans le sens d’une ruralité supportable… Il n’a pas honte, ce Filou en goguette médiatique !

Après une pareille prestation, le couple Marette-Calléja peut retourner dans son plumard. Je ne sais pas qui encule et qui se la fait mettre parce que ça ne me regarde pas. La question n’est pas là. À chacun ses mœurs et ses pratiques douteuses et intimes.

Le projet de l’exécutif est sensé. Il mérite sans doute quelques aménagements et même divers… ménagements. Mais il va dans le bon sens. Et ce n’est pas à une escouade d’illuminés et de tordus cérébraux de décider de notre avenir de… résidents. D’autant que ce vote « communautaire » est une violation de l’esprit démocratique. Vandales ! Poux ! Paillassons ! Balais ! Cavités !

Heureusement pour l’Ariège et pour notre coin de terre occitane, Louis Marette et Philippe Calléja ont l’air de plus en plus con. Ils finiront par ressembler à des cons. Allons donc ! Voilà deux craignos qui prêchent le libéralisme sans en avoir jamais exercé la responsabilité ni supporté les éreintements. On a vu ça où ? Babouins !

Subrepticement, comme dirait la maréchaussée, Dédé n’était pas là pour tempérer la connerie de ses larbins et ajouter un brin de fantaisie courtoise à cette conférence de Presse guignolesque et m’as-tu-vu.

Imagine la tête de l’étranger, basque, breton ou autre, qui assiste à ce navrant spectacle de la couardise et de la bêtise humaine en ouvrant les pages de la Dépêche, d’Ariège-News ou de MCM ! On en a marre de passer pour des couennes à cause de ces minus habens.

Quelle misère ! Je vous dis ! Vive la raie publique, quoi !

Et que la queue de la préfète arbore le drapeau de notre indignation respectueuse…

 

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Manuel Valls confond chemise et soutane

 

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Ces deux messieurs ont subi, avec humour et gravité, l’enlèvement symbolique de chemise qui convenait à leur comportement social. Pas de quoi fouetter un chat. En tout cas, ça vaut mieux que de se faire enculer, ce qui n’arrivera pas à ces messieurs, symboliquement parlant.

Et il a fallu que notre Manuel Valls, décidément peu français de ce point de vue, s’emporte follement, secouant son aigrette catalane, comme il a pris l’habitude de le faire quand il s’imagine que le vent médiatique souffle de son côté (voyage au frais de l’État).

Il ferait bien mieux de mettre son imagination au service des hommes et des femmes que sa politique colonialiste et collaborationniste menace de chômage.

Est-ce si digne que ça de traiter de voyous des hommes qui défendent leur existence contre les intérêts antidémocratiques de l’État ?

Certes, « la démocratie s’arrête où commence l’intérêt de l’État, » gloussait la poupoule Pasqua quand on lui chatouillait le fion qu’il avait sensible comme un doigt de pied.

Mais tout de même… On attend autre chose de la part d’un socialiste, même s’il s’agit d’un socialiste de droite, autrement dit un gaulliste.

Force est d’admettre qu’il n’y a qu’un pas entre le fascisme et le socialisme et toutes ces sortes d’idéologies jacobines. Il est vrai qu’une fois débarrassés de leur dimension raciste, ces étatismes peuvent paraître, hélas, tout à fait acceptables au plus grand nombre… Une histoire de chiens et de salauds, Michou…

On ne le dira jamais assez, ô sagesse :

« …pas de mouches, pas de prêcheurs et pas de flics. Un peuple sans mouches, c’est-à-dire propre ; sans prêcheurs, c’est-à-dire de bon sens et sans flics, autrement dit dans un État sans force… » (Pío Baroja)

Oui. Mélanchon a raison : il faut recommencer. Et vous recommencerez. Car il n’est pas loin le temps où vous n’aurez plus le choix. Avec Sarkozy ou Valls aux commandes. Même pétainisme badiou. N’en déplaise aux mauvais juges qui brandissent le Petit Robert et font publiquement état de leurs carences philosophiques.

Sinon, ce ne seront plus des chemises qu’il faudra arracher, mais de solides armures. On a déjà vu ça, non ? Alors ?

 

Roman-photo: Louis Marette et les doigts de la préfète

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Pour sortir (ou ne pas sortir) sur la photo, n’hésitez pas à nous contacter.

 

Louis Marette dans un roman-photo sanglant !

 

Les ministres, comme les moutons, et quelquefois même comme les vaches, laissent des traces sur leur passage. Manuel Valls, nouveau venu dans la communauté française, fait honneur à cette tradition champêtre. Du coup, l’herbe pousse.

La préfète de l’Ariège, Marie Lajus, s’est éclose sur le pré en compagnie du gratin départemental venu pour arroser. Chacun s’est appliqué à confirmer la nécessité d’engraisser un terrain pourtant plus propice au coquelicot. On mesure là le courage du visionnaire qui s’en remet à ses auxiliaires pour cause d’autres chats à fouetter.

Louis Marette, maire de Mazères aujourd’hui légendaire, se trouvait là. On l’y a vu manger beaucoup de pain qui est, comme tout le monde le sait, le corps du Christ.

Par une astuce satirique de bonne guerre, nous avons remplacé le pain par le vin, le corps par le sang. Dans ce monde compliqué, c’est l’un ou l’autre. Et ce n’est pas le sujet qui choisit. Encore heureux, car Louis Marette eût préféré se gaver de pain sans le tremper dans son verre, ce qui eût fait de lui un enfant de chœur. Or, s’il est sur le chemin de l’enfance, comme l’indique sa trop longue retraite, il ne fait pas partie du chœur. Il était donc nécessaire de changer le pain en vin. Du coup, il se sent appartenir à la communauté bien au-delà des limites d’ordinaire imposées par ses pratiques.

Ainsi est né le roman-photo ci-dessous.

DU SANG ET DES LARMES

 

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Louis Marette cul à cul avec Philippe Calléja (en tout honneur)

 

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Jean-Philippe Cros, qui signe ses articles dans la Dépêche comme un pigiste (des initiales !), pratique l’ironie avec une prudence certaine, certes, mais le coup de griffette de ce chat qui pelote ne doit pas manquer de laisser des traces.

Dans un article nous annonçant que les maisons de retraite de Mazères et de Saverdun se préparent à une fusion ne touchant pour l’instant qu’à la gestion des tâches (le reste viendra en son temps), il n’est question que de « mariage », de « bénédiction », d’ « air du temps » et même d’un encouragement socialiste de la « démarche ».

Répondant, comme d’habitude, à la politique départementale au doigt et à l’œil, les deux yoyos de la droite ariégeoise, pris au piège du pouvoir, ménagent prudemment, et servilement, leurs adversaires politiques. Rampant à même le sol, il leur fallait dresser quelque chose. Ce fut leurs têtes. Et l’Agence régionale de santé, qui n’était pas là pour répondre, a fait l’objet de leurs critiques infondées et même profondément idiotes.

Les temps qui viennent vont connaître beaucoup d’ajustements sur le plan de la gestion de la chose publique. Normal : il y a eu des abus.

Mais attention : les marettes et autres zombies de l’ancien régime savent y faire. Ils collaborent, certes, et vont même (tant mieux pour nous !) jusqu’à voter socialiste si leur place est en jeu. Mais ils sont suffisamment sectaires (gardons la solidarité pour nos propres ambitions) pour détourner les fonds mêmes de l’investissement national.

C’est fou ce qu’on peut perdre comme temps à cause de ces parasites que nous ne qualifierons pas d’ « indésirables » pour ne pas jouer leur jeu.

La gestion du social devrait être simple comme un bonjour. Hélas, il faut en passer par les complications ourdies par ces oiseaux d’un autre domaine : celui où le vol se passe d’ailes mais pas de poussée.

Patrick Cintas.

 

Charles Pasqua sera enterré au Domaine des oiseaux dans la cave de Louis Marette

 

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Patron d’une organisation secrète et criminelle de nature terroriste, responsable de bavures policières mortelles[1], auteur de faux papiers à usage criminel[2], le cadavre de Charles Pasqua ne passera pas les portes du Purgatoire si cher à ses bâtards politiques.

Il n’a pu « résister à l’opportunité de favoriser ceux qui lui étaient chers » et, pour couronner cette sainte activité népotiste qui jette le doute sur ses activités résistantes, il a commis quelques abus de confiance légèrement sanctionnés par une justice acquise à la raison d’État.

Heureusement, ce prétentieux qui prétend se faire passer pour un personnage de Pagnol ne réussit pas à réunir les signatures nécessaires pour se présenter à la présidence de la République. Comme s’il était utile d’ajouter un pitre à d’autres charlots !

Il ira en Enfer ou pourrira comme c’est le destin des animaux. Grand bien lui fasse. Il a bien profité de l’existence et de la bêtise des hommes. De la bêtise et de la turpitude, car si les uns sont animés par une bêtise héréditaire, les autres, comme Trompe-la-mort, font les ânes pour avoir du foin.

À l’heure où l’Allemagne retrouve ses grands airs et où la France se prépare à une nouvelle forme de collaboration, le bilan moral de la classe politique n’est pas folichon, d’autant que la domesticité qui s’y attache comme l’omelette à la poêle assure confortablement la pérennité du jacobinisme, lequel est heureusement tempéré de l’extérieur par la puissante modernité américaine. Il n’en reste pas moins que les deux autres paramètres du fascisme, le nationalisme et l’autoritarisme, continuent de s’installer le plus tranquillement du monde dans des cervelles dont la majorité n’a pas atteint le niveau de lecture à son entrée en sixième.

Mais de la même manière que nos magistrats ne sont plus, depuis belle lurette, des hommes de Lettres, les politiciens s’encanaillent.

Au dernier salon du livre de Paris, le président de la République, fidèle à sa vulgarité ordinaire, s’est exprimé dans un français approximatif et fautif :

« La raison de ma venue ici, c’est pour la liberté d’expression, parce que ce qui fait la force de la France, de sa culture, c’est la liberté. Nous avons été frappé au mois de janvier, ce Salon est aussi une des réponses… »

Celui qui ne saisit pas la médiocrité de ce propos, tant sur le fond que sur la forme, n’est pas non plus digne de s’exprimer en famille.

« Je ne veux pas intervenir dans les affaires judiciaires, mais ce que je peux faire au nom de la France, c’est toujours soutenir la liberté d’expression, de création, et ça vaut aussi pour les auteurs, qui peuvent être Français, qui peuvent être Italiens, qui peuvent être de toute nationalité, et qui ne doivent pas être poursuivis pour leurs textes… »

Dois-je penser que ce président adapte ses formules à ceux qu’ils considèrent comme des ignares ? Ou me dire qu’il ne vaut pas plus cher sur le terrain de la moindre éducation ?

Et après ça, on s’étonne que des pasquas commettent des crimes impunis par définition.

La France prend de plus en plus des allures de maffia. Sa constitution faussement démocratique a installé une puissante aristocratie de larbins dont certains, comme au bon vieux temps, sont plus riches que leurs maîtres. Et une classe de larbins de larbins croît dans les mêmes proportions. Voilà qui va être du goût de l’Allemagne. À la prochaine…

Certes, mais à l’autre bout du territoire national, lequel est comme qui dirait l’arbre qui cache la forêt, c’est un train qui peut en cacher un autre.

Les pigeons, les canards et les oies forment le gros du bataillon. Quelques cigognes paresseuses apparaissent de temps en temps dans le ciel mazèrien. Elles auront été la meilleure et la seule bonne idée que Louis Marette, maire de Mazères, a empruntée à l’entourage qui pense à sa place.

Qui ne connaît pas les pigeons de Marette, qu’on entend roucouler entre mâles alors que les femelles sont allées voir ailleurs ?

Qui n’a pas mis le pied sur une crotte qu’un canard apprivoisé a déposé sur votre chemin ?

Qui n’a pas vu passer les oies de Marette, bancales comme Félicie, à l’heure où le citoyen fait le pied de grue devant la porte ?

Comme l’ambiance du Domaine des oiseaux relève plus du domaine que de l’oiseau !

On y rencontre des petits pasquas, heureux de profiter d’une si bonne retraite. Et ceux-là ne méritent pas, comme la Sand, d’aller en Enfer. Ils sont déjà au Paradis. Et ils y resteront. Il faut dire que leurs crimes sont mignons comme tout.

Le pire de tous, c’est l’organisation de la Fête.

Elle dure trois mois, du 21 juin au 20 septembre. Comme avant, quoi.

Et pas moins de dix évènements de haute culture la jalonnent.

Musique, saint Jean, Païs (colonisé), pompiers (les vrais, pas les peintres), Moyen-âge, concert, chien, manouches, vendanges. Sans oublier bien sûr la seule qui vaille le détour : la locale, bruyante et sympathique, qui hélas ne dure que deux malheureux jours.

Évidemment, rien pour les jeunes. Mauvais swing, manouches fatigués, Moyen-âge de pacotille, concert aux canards, chiens de cathos et vin douteux. Voilà ce que Mazères doit à ses retraités vernis, enfants gâtés de la domesticité nationale. Les pompiers méritaient mieux…

On mesure ici toute la distance qui sépare l’aristocratie pasquaienne de la valetaille territoriale. Il y a loin de l’Enfer au Paradis.

Le principe fondateur est pourtant le même. On pourrait en conclure qu’il vaut mieux s’acoquiner avec Louis Marette qu’avec Charles Pasqua.

La morale, principe d’honnêteté et de sincérité, veut qu’on ne s’acoquine pas du tout. Car ce qui l’honore, c’est qu’on agisse selon les bons principes. On n’en est certes pas toujours récompensé. Tous les honnêtes gens savent cela. Mais gagner le Paradis sur de mauvais principes n’est pas moral. Au moins, ceux qui suivent le vieux Pasqua sont condamnés d’avance.

En conclusion, si vous tenez, comme toute honnête personne, à le rester, choisissez tous moyens de supprimer tant Pasqua que Marette de la vie publique et même de la vie tout court. Sinon, vous serez malhonnête et à moins que Dieu et l’État ne soient qu’une seule et même engeance, vous irez pourrir en Enfer ou rôtir dans un incendie allumé juste pour vous. Et pas qu’à la Saint-Jean, monsieur le Président de Paris.

 

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1. Robert Boulin ? Juge Pierre Michel ? Malik Oussekine… et bien d’autres existences.

2. « Son passage au ministère de l’Intérieur a marqué les esprits… » grouine Éric Ciotti, le rase-motte crotté de la sécurité, maître à penser de Louis Marette.

Louis Marette a un genre…

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Curieux comportement journalistique de la Dépêche du Midi au sujet de la Foire de printemps de Mazères…

Après trois piges intéressantes concernant le programme de la Foire, son professionnalisme avec la présence de Synergie et un compte rendu de la fréquentation, lesquelles auraient dû faire l’objet d’un seul article bien construit, La Dépêche conclut cette série par un portrait de Louis Marette, maire de Mazères.

Le commentaire de la photo est éloquent : « Le maire tout sourire dans les rues de Mazères. »

Que la joie d’un élu inspire un article de Presse ne relève plus de l’information, mais de la propagande.

De plus, il aurait été plus honorable et judicieux de conclure avec les agriculteurs et non pas avec ce retraité de la fonction publique qui est loin, très loin de comprendre ce qu’est une exploitation agricole.

Il est tellement loin du compte, ce joyeux maire, qu’il mélange une activité professionnelle avec son grand souci de divertissements emmenés par un consortium de retraités complices qui n’ont pas connu les « métiers anciens », fort éreintants et mal payés, ni même le sens des responsabilité qui fait le travailleur indépendant.

Ces loirs, mi-larbins mi profiteurs, ont pris la tête d’une foire qui ne méritera jamais cette appellation tant qu’elle ne sera pas dirigée et organisée par les professionnels, chefs d’exploitation et ouvriers agricoles.

Qui peut prendre au sérieux les commentaires bien arrosés de ce partisan du pas trop travailler, de la famille mais encore et de la patrie colonialiste ? Personne.

Si Mazères veut se doter d’une véritable foire reconnue par le monde agricole, ce n’est évidemment pas à cette équipée de vieux tromblons de la paresse, de l’adulation et de la bibine qu’il faut en confier les rênes.

D’autant que pour les métiers agricoles, l’avenir n’est pas rose. Certes, quelques héritiers s’accrochent, usant d’un maire comme d’un levier, mais la jeunesse n’a aucun intérêt à se tourner vers la terre mazèrienne pour espérer en tirer de quoi vivre dignement.

Le maire de Mazères, Louis Marette, ferait bien de s’intéresser à la jeunesse. Mais pour cela, il lui faudrait renoncer à faire joujou avec les outils de l’ « ancien temps » rénovés dans le seul but de ne pas travailler avec. Constant dans la paresse, le Loulou.

Je constate d’ailleurs que le Domaine des oiseaux, seule entreprise municipale présentant un caractère résolument local, pèche du côté agricole. La… ferme en question est un triste ramassis d’incompétence et de foutage de gueule. Apparemment, aucun agriculteur n’y prête main-forte. Et on le comprend : il a vraiment d’autres chats à fouetter.

L’après-Marette sera coton : la population va vieillir d’un coup ; les divertissements mis en place par les nostalgiques bidons tomberont en ruine ; l’isolement, déjà prégnant, aura fini de pourrir les esprits. Louis Marette reviendra sous forme d’un ectoplasme puant du cul. La Dépêche du Midi pourra alors titrer : « Un ancien maire pète dans les rues de sa ville et personne ne se réveille pour le faire taire ! »

Amen.

 

Louis Marette, André Trigano et le néofascisme

 

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André Trigano l’affirmait pendant la dernière campagne des municipales : « Le front National est un parti comme les autres. »

Louis Marette, élu avec les voix d’extrême-droite, ne dit pas le contraire…

À lire dans la RALM, la revue littéraire de Mazères, indépendante et autonome :

[Appel au meurtre – Vive le fascisme !…>>

 

Louis Marette et ses copines

 

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Louis Marette, maire de Mazères, n’invite plus sa copine du TGI pour se frotter les médailles. Il en a trouvé une autre : la préfète de l’Ariège, Nathalie Marthien. On ne sait pas s’ils pratiquent ensemble le même sport, mais cette vénérable représentante de la République a l’air de se plaire en compagnie de notre collaborateur du Front National.

Cette fois, le prétexte fut une visite de l’usine de pétards et autres explosifs militaires que Mazères abrite en son sein presque comme un enfant perdu. Ledit orphelin se dit Lacroix, comme la Javel, mais Louis Marette y voit plutôt un signe venu d’en haut.

Cependant, avant de s’accroupir, Louis Marette se torche.

On appelle cela un penchant.

Et en effet, il n’est pas un seul de ses portraits médiatiques où on ne le voit pencher d’un côté ou de l’autre, selon un principe d’attraction auquel il est resté fidèle toute sa vie.

C’est évidemment là une qualité remarquable qu’il met à profit pour en avoir plus que les autres.

Mais non content de satisfaire ses besoins, Louis Marette sait aussi se rendre utile.

On le retrouve dans un cinéma municipal d’un genre ancien.

C’est là qu’il place, en bonne placeuse.

Sans oublier de demander la pièce, bien sûr, car l’homme est fidèle à lui-même en toutes circonstances.

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Louis Marette recule devant ses responsabilités

 

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Le canton des Portes d’Ariège est un vrai labyrinthe.

Imaginez :

Louis Marette, ex conseiller général, a été élu maire de Mazères avec les voix du Front national.

Et Géraldine Pons et Jean-Michel Soler  viennent d’être élus conseillers départementaux sans les voix du Front national, mais avec celles du parti socialiste et alliés sans lesquelles le couple FN prenait le pouvoir chez nous.

C’est compliqué ? Non. C’est incohérent.

La droite traditionnelle, celle de Marette, est battue par celle de Le Pen.

Ça se sent.

Quelque chose a changé à Mazères. Et pas en bien. Ça sent le facho. La rue mazèrienne pue le facho. Il faut dire que Louis Marette n’est pas étranger à ce changement de mauvais augure. Son choix de Sarkozy, pétainiste révélé par la critique, a favorisé le développement des idées noires chez une grande partie des mazèriens.

Le fascisme pousse toujours comme ça. On commence à jouer avec le feu, balançant des principes dangereux comme la peur et finalement, le feu se répand. Il va être très difficile de l’éteindre.

Voilà ce qui arrive quand on élit de vulgaires amateurs à la place où devraient se trouver des hommes et des femmes honnêtes et sincères, et non pas cette redoutable engeance qui secoue ses hochets honorifiques pour imposer un respect immérité et burlesque.

En parlant de burlesque, il y a une bonne histoire juive qui illustre ce propos : Le fils aimait sa mère et elle le lui rendait bien. On avait rarement assisté à une telle affection. Et c’est beau, l’affection. Et que je t’embrasse. Et que je te serre. Seulement voilà : à la fin, le Juif… il a baisé sa mère.

Vous aimez les histoires juives ? En voilà une autre :

Le fils du Juif aime beaucoup son père et celui-ci le lui rend bien. Un jour, le père dit au fils :

— Mon fils, monte sur la table.

— Oui papa !

— Maintenant, saute sur la tête !

— Mais papa ! Si je saute sur la tête, je vais la casser !

— Mon fils !

— Oui papa !

— Tu n’as pas confiance en ton père ? Tu n’es pas mon fils ?

— Oh ! papa ! Je suis ton fils !

Et le fils saute sur la tête. Il se casse la tête, hurle :

— Papa ! Tu vois ! Je me suis cassé la tête !

Et le père de conclure :

— Tu vois, mon fils, même en ton père tu dois pas faire confiance.

La morale de ces deux histoires, si j’ai bien compris, moi qui ne suis pas juif, c’est que ce qui n’est pas bien pensé se termine toujours par un viol. Une pratique que connaît bien Louis Marette. Et que personne ne lui a jamais clairement reprochée.

Il va falloir maintenant discuter avec les fachos. On en a un petit peu l’habitude, puisque Louis Marette a été un bon entraîneur. Mais il faudra surtout compter sur la sagesse de Henri Nayrou. Et oublier le pâle et encombrant Tintin.

Autrement dit, ce canton va perdre un temps précieux que d’autres mettent déjà à profit pour se tourner vers le monde moderne.

Et tout ça, à cause d’un mauvais choix, celui de Louis Marette, triste sire.

Mazères… petite France…