Défense de Louis Marette en personne 2

Lesgambettajaures, du journal

Tu parles, Charles!

récidive :

Hésitant entre mépris et riposte, il a choisi cette dernière, comme si le mépris était du silence et la riposte un bruit destiné à répondre pertinemment à une attaque.

Face à la duplicité éprouvée (à défaut d’être savante) de Louis Marette, ce genre de bavardage n’a aucune chance.

Mais qu’est-ce que c’est que ça!!!

À moins que…

 

Le mouvement “Mazères contre Louis Marette” a dernièrement produit un article relatant ma réponse à leur démarche. Je l’ai écrite rapidement, je vous prie de m’excuser pour les erreurs d’orthographe qu’elle comporte (aboli/abolit, saurai gré/saurez gré.. etc).

Présentant cette dernière comme la “Défense de Louis Marette en personne“, ils se sont trompés. Je ne défends pas Louis Marette, je défends indépendamment de tous les mouvements, ce que je crois être vrai. J’ai relevé des erreurs dans leurs propos passionnés, je les leur ai signalées, tout comme je leur ai précisé mon adhésion sur certains points.

Le plus regrettable reste de les voir crier à l’antisémitisme comme on crie au loup. Chaque détracteur devient ainsi un magouilleur vichyste qui se veut plus vert-de-gris que les vert-de-gris.

La banalisation de cette accusation grave est l’oeuvre d’irresponsables. A trop lancer d’alarmes intempestives, ils altèrent notre vigilance.

Malgré ce que je leur prie, dans ma réponse, de m’épargner les insultes dans leur retour, ces pignoufs n’ont su se contenir. Ainsi, accusé de tenir un discours aux accents maurassiens, me voici tentacule du complot pétainiste qui travaille au malheur des Mazériennes et Mazériens. Indirectement, le journal “Tu parles, Charles !” est aussi accusé et injurié car comparé au détestable et non regretté “Je suis partout“. Je cite : “Parmi ces bijoux de mauvaise foi et de mauvais goût, en voici un qui a l’avantage d’être complet et de nous inspirer une suite qui ne ratera rien de ce discours aux accents maurrassiens. Pour l’instant, nous laissons au lecteur le temps de s’imprégner de cette prose digne d’une Presse historique, celle de Je suis partout (voir) par exemple. La ressemblance est frappante !

La rédaction de “Tu parles, Charles !” a longuement hésité entre mépris et riposte. Bien qu’ils ne méritent que le silence, elle a toutefois cru pertinent de proposer pour réponse à ces gens, un extrait du Manifeste du Parti communiste de Karl Marx et Friedrich Engels, ne serait-ce que pour amuser les lecteurs :

“a) Le socialisme féodal

Les aristocraties française et anglaise, de par leur position historique, eurent pour vocation d’écrire des pamphlets contre la société bourgeoise moderne. Dans la révolution française de juillet 1830, dans le mouvement anglais pour la Réforme, elles avaient succombé une fois de plus sous les coups de cette arriviste abhorrée. Il ne pouvait plus être question d’une lutte politique sérieuse. Il ne leur restait plus que la lutte littéraire. Or, même dans le domaine littéraire, la vieille phraséologie de la Restauration était devenue impossible. Pour se créer des sympathies, il fallait que l’aristocratie fît semblant de perdre de vue ses intérêts propres et de dresser son acte d’accusation contre la bourgeoisie dans le seul intérêt de la classe ouvrière exploitée. Elle se ménageait de la sorte la satisfaction de chansonner son nouveau maître et d’oser lui fredonner à l’oreille des prophéties d’assez mauvais augure.

Ainsi naquit le socialisme féodal où se mêlaient jérémiades et libelles, échos du passé et grondements sourds de l’avenir. Si parfois sa critique amère, mordante et spirituelle frappait la bourgeoisie au coeur, son impuissance à comprendre la marche de l’histoire moderne était toujours assurée d’un effet comique.

En guise de drapeau, ces messieurs arboraient la besace de prolétaire afin de rassembler le peuple derrière eux mais, dès que le peuple accourait, il apercevait les vieux blasons féodaux dont s’ornait leur derrière et il se dispersait avec des grands éclats de rire irrévérencieux.
[…]
Aussi prennent-ils une part active dans la pratique politique à toutes les mesures de violence contre la classe ouvrière. Et dans leur vie quotidienne, en dépit de leur phraséologie pompeuse, ils s’accommodent très bien de cueillir les pommes d’or et de troquer la fidélité, l’amour et l’honneur contre le commerce […].”

Cet article est l’oeuvre d’un agent dormant des Khmers rouges ! Prenez garde ! Du vert-de-gris au rouge, les extrémismes sont l’apanage de cette plume ! Ne vous laissez pas piéger par cette hideuse tentacule du complot mazérien ! Voilà certainement ce que seront les prochains sarcasmes de ces paranoïaques.

Promis, le prochain billet sera consacré aux “culs blancs“. Peut-être alors, la rédaction de ce journal tombera-t-elle d’accord avec les membres du mouvement “Mazères contre Louis Marette“.

Lesgambettajaures

 

En ce qui nous concerne, l’incident est clos. Revenons à notre mouton pour l’empêcher de lever trop souvent son verre aux dépens de la vie sociale.

À très bientôt.

 

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