Louis Marette – Prix Papagal 2021

« Je suis pas con mais j’en ai l’air
Et la chanson comme on la viole
Sans avoir connu de la taule
La leçon ni sa bonne chair.

Des fois je bois mais pas autant
Que je mérite la confesse
Et même des fois je m’agresse
Dans l’anéthol et l’orviétan.

Je me rappelle plus comment
C’était son nom ni pourquoi elle.
Mais en matière sexuelle
La justice secrètement

Avec les sous de Trigano
Et les lois de la République,
Sans compter le secours biblique,
Ça vous sauve le cheminot.

Enfin pour dire que demain
Si j’y vais avec Béatrice
C’est que Jésus aime le vice
Et la vertu de l’essuie-main.

C’est compliqué mais on y est.
J’ai la gueule que je mérite
À défaut de la trace écrite
Que la Justice a sous ses pieds.

Merci papa, merci Dédé!
Merci à la courte mémoire
Et à son maître en belle Histoire !
Ô merci de m’avoir aidé ! »

Louis Marette, maire de Mazères (09)

Lisez la RALM : http://www.ral-m.com

Louis Marette – Entre le vert, le rose et le vierge aujourd’hui

Entre le vert, le rose et le vierge aujourd’hui

Marette hésite encore à déposer sa chiasse

Devant le seuil obscur qui attend sa carcasse.

Le Saint qui veille au grain ne connaît pas l’ennui.

Ô sonnet des couleurs qui finit dans la nuit !

La balance pencha du côté de la grâce

Mais c’était du vivant et maintenant la crasse

Ressurgit du Passé avec le sauf-conduit

Qui cette fois, c’est sûr, ô Justice des dieux !

Ne mettra pas le gonze à l’abri de l’épieu —

Car si le gode avait les pouvoirs de la gomme

Voici ce que l’anus là-haut enfin dégomme,

Et jusqu’à l’estomac, paroissien du troquet :

La culotte oubliée au fond d’un perroquet.

Louis Marette – Un café tote et ça repart ! Milesker !

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La saga de Louis Marette reprend sa diffusion dans la Dépêche du Midi.

Le premier épisode de cette nouvelle saison y fait l’objet d’un récit réservé aux initiés. Le profane, pas encore bien intégré à Mazères, ne comprendra pas toutes les finesses de cette littérature municipale. Grand bien lui fasse, car elle ne lui donnera pas de la France une image digne de confiance.

 

Louis Marette franchit le mur du con – Facebook, Wikimedia et Tupperware

 


louis_marette_justice

Coup pour coup ! On a entendu et vu il y a à peine quelques semaines un représentant du Syndicat de la magistrature, aux allures d’adolescent attardé, nous faire la leçon suite aux secouements dont a été « victime » le juge Gentil, tombeur potentiel de Sarkozy (¡Ojalá !). Le même messager, auquel il ne manquait cette fois que la barboteuse ou au mieux le costume marin adapté à l’âge de raison, s’est mis à bafouiller sur les écrans pour défendre le « mur des cons » dont il est un des auteurs potaches.

Certes, l’endroit est privé et rien n’interdit au citoyen de porter même les jugements les plus téméraires à l’endroit de ses édiles, surtout quand c’est absolument sans mentir. D’ailleurs, qui imaginerait qu’un magistrat, qui est d’après le gouvernement une « personne importante », puisse mentir même en chambre ? De fait, que ces « jugements » constituent de pertinentes observations ou au contraire des contrefaçons de la vérité vraie n’est pas le sujet.

Quelques magistrats sont même soupçonnés de se venger ainsi des camouflets que leur infligent régulièrement les institutions européennes les mieux placées pour estimer leur compétence et leur sincérité. Le mot « con » serait « banalisé » comme une voiture contenant la fine fleur de la pensée française, ce qui ne va pas chercher loin dans l’avancement des travaux consacrés à la modernisation de ce vieux, très vieux pays. Le mot « mur » n’est toutefois pas une allusion à Berlin. Il est emprunté au vocabulaire de Facebook sans aucune trace d’empire si ce n’est celui d’une certaine infantilisation de l’esprit.

Bien sûr, si cet amusement immature se limitait à Facebook et à la dégénérescence du niveau intellectuel et culturel de l’exécutif, dont la magistrature est partie prenante au mépris de toute indépendance (la paye est bonne !), il ne faudrait y voir qu’un miroir où ce qui ne ressemble à rien se reproduit à la virgule près.

Mais, les « analyses », les syntagmes produits sur ce mur témoignent que ce jeu de cons va plus loin que le mur et au-delà de la connerie qu’il prétend illustrer pour faire le lit de la politique qu’il ne dissimule plus désormais. Une véritable idéologie y prend racine. De gauche ? Certes.  Mais rien à voir avec Marx et ses élites. Il s’agit plutôt de Blanqui et de ses « déclassés », petits bourgeois « éduqués » seuls compétents selon lui pour faire la « révolution » à la place de la « racaille » qui, on le sait bien, ne vaut rien dès qu’il s’agit de construire une société républicaine sur les principes du privilège et de la recommandation, autrement dit, Clovis dixit, de la naissance et du piston. À quoi il convient, n’oublie pas George Darien, d’ajouter ceux de mouchardage et de fayotage, spécialités culinaires des larbins méritants.

Et ces pratiques inacceptables de la « démocratie » se retrouvent à tous les étages de la construction nationale. Spectacle affligeant de ces « élites » incapables de soutenir l’économie du pays ni même de faire honneur à son exercice de la justice. De vulgaires carriéristes, de haut en bas, du ministre au larbin municipal.

La pourriture serait une image judicieuse si le fruit avait mûri sans trouver acquéreur, mais ce n’est pas le cas. C’est l’arbre qui est mal conçu. À droite comme à gauche, si tant est qu’on soit assez informé pour distinguer clairement ce qui les sépare, option politique à mon avis improbable aujourd’hui y compris sous le sceau du discours élevé à la dignité de pensée.

L’impression qui demeure ne se détache pas du sentiment qui la fait naître. L’infantilisation des institutions est en marche, au service des mouchards, des pistonnés et des fils de famille. Le niveau baisse au point que le terme même d’ingénieur, que l’enfant que j’ai été se souvient aujourd’hui d’avoir rêvé au pied de la statue Riquet, n’a plus grand-chose à voir avec ce qu’il a garanti à ce pays et tout avec ce qu’il annonce de médiocrité et de jeux d’enfant destinés à prendre le pouvoir pour en profiter un bon coup.

J’en veux pour preuve le portrait que nous traçons ici (depuis près de deux ans) de la « France profonde », épisodes d’une bouffinnerie municipale conduite non pas par un bouffon, ce qui l’eût honoré, mais par un camelot bouffi d’orgueil et de bêtise. Encore un exemple ? Mais, Madame, nous n’avons que ça dans notre corbillon. Et encore, on s’en tient à la geste publique, car si nous franchissions ce pas de porte… Allez ! Encore une !

 

La Dépêche du Midi, Louis Marette et Wikimedia

 

La banque de données libres Wikimedia Commons a décerné son Prix 2012 à cette étonnante photographie de Pierre Dalous, ornithologue et conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Toulouse. Associer l’art et la science n’est pas donné à tout le monde, même si monsieur Dalous s’en défend presque, attribuant sa réussite à la fois à un fin matériel de prise de vue et à la chance qui sourit quelquefois à la patience et au don de l’observation.

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La photographie a été prise à Mazères, au Domaine des oiseaux où le passant oisif ne voit que des chemins jonchés de merdes d’oiseaux, identifiant aussitôt de vulgaires canards et des oies non moins communes. Cependant, les postes d’observation, fort bien conçus et construits, offrent à l’amateur éclairé des spectacles autrement gratifiants comme le prouvent les photographies publiées sur le site Web du Domaine et comme peuvent en témoigner quelques écoliers assidus. Il est vrai que cet endroit n’est pas un lieu de promenade ; ce n’est pas exactement le jardin où délasser les enfants borderline, ni le terrain des exercices modérés dont la vieillesse raffole avec précaution. Mais cet environnement excrémentiel ne dérange pas les oiseaux ; ils restent d’ailleurs sourds aux pollutions sonores de l’autoroute qui traverse ce havre de scrutation et de constance.

…Mais il n’en faut pas plus à Louis Marette, maire de Mazères en pleine campagne municipale, pour satisfaire à la fois son égolâtrie morbide et son image publique de Sauveur conservateur et chimérique. Sautant, avec la complicité amicale de la Dépêche du Midi, sur la moindre occasion de faire valoir ses mérites, il n’a pas pu résister à la tentation de distribuer une médaille, celle de la ville, à l’auteur de la photo primée par Wikimedia, lequel s’est prêté au jeu sans le commenter. On connaissait l’entonnoir en plastique de Louis Marette, son seau, sa pelle, son tamis et une flopée de jouets à usage dépublicain. À cette panoplie du ridicule, de l’enfantillage et de la mauvaise foi, il vient encore de lever son verre au plastique d’une médaille qui n’est pas faite pour faire avancer le Schmilblick[1], mais pour le dénaturer au profit de l’enrichissement personnel, celui-ci consistant, comme nous l’avons dit plus haut, à profiter du mérite des autres pour masquer la misère de ses entreprises de cheminot en retraite. Ne l’a-t-on pas vu et entendu s’en prendre vertement aux entrepreneurs de Mazères pour leur reprocher de ne pas accomplir les promesses que lui-même avait faites à propos de l’emploi ? Lui qui, ayant profité à plein temps des hauts faits de la SNCF, n’est évidemment pas compétent en matière d’économie d’entreprise. Pas plus qu’il n’est capable de mesurer l’effort de la tradition au battage du blé, tant il a préservé son échine de ces travaux véritables incompatibles avec sa notion de l’énergie et du don. Spectacles affligeants de confortables retraités venus exprès pour donner des leçons sur des travaux qu’ils ont soigneusement évités pour ne pas y laisser la santé !

louis_marette_medaille

Toujours aussi con[2] quoi !

C’est qu’il est en campagne. Alors il distribue des médailles à tout ce qui peut servir sa cause extrêmement droitiste, voire fascisante, donnant ainsi à notre ruralité occitane des airs de France profonde. Il faut dire que le talent du photographe de La Dépêche n’est pas à la hauteur de l’événement. Ou bien l’ironie de ce quotidien est volontaire et on se demande bien pourquoi Louis Marette lui confie (à quel prix ?) la médiatisation de sa personne et de ce qu’elle contient à la fois de comique troupier et de domesticité immature et ignare.

Que monsieur Dalous, qui a reçu la « médaille de la ville de Mazères », se prête à ce jeu ne dénature certes pas sa science ni son talent, mais Marette ! Marette qui a passé sa vie à s’attribuer les mérites des autres pour se faire reluire, lui qui ne brille pas par son intelligence ni sa culture ! Quel mélange des genres ! Non, décidemment, les torchons et les serviettes ne peuvent pas servir la même table.

Et la tête de Jean-Louis Bousquet, qui est comme qui dirait le vizir du Domaine des oiseaux ! Même sa veste a rétréci. Et tandis que Marette détend sa peau couperosée pour les besoins de l’apparence photographique en élargissant un sourire auquel il ne manque que les oreilles (non, c’est pas au crack qu’il se pique[3]), le Bousquet semble faire tout ce qu’il peut pour sortir de cette photographie peu avantageuse à l’égard de ses figurants, mais tellement significative de la médiocrité qui s’installe chez nous chaque fois que les « maîtres » font occuper la place qu’ils estiment la leur par des larbins bouffis d’orgueil et de suffisance. Ce qui, on le voit, ne réussit pas à cacher le comique de la situation, ni le sentiment de tristesse qui affecte les véritables habitants de cette terre autrement chère que le drapeau qu’on y plante de force.

Dommage pour le Domaine des oiseaux qui perd en gravité ce qu’il gagne en ridicule. Mais, comme on dit, le ridicule ne tue pas. C’est dommage, parce qu’il vaudrait mieux tuer Louis Marette que l’élire une fois de plus ou plutôt, puisqu’il n’est pas le plus voté de la liste unique, que le mettre en position d’être automatiquement élu par ses complices. Quelle leçon de démocratie au pays du pétainisme zombie !

Ah ! Encore une contribution au Mur du con que nous avons l’honneur de franchir autant de fois que le spectacle nous en donne l’occasion. Sur le dos de Marette, bien bâté ! car il n’est pas de bête de somme sans avoinée.

 

Et bientôt le Chapitre II des Huniers où on en dit long sur le degré d’assimilation « constituée » d’une domesticité coupée d’infantilisme et de dissimulation.

 


1. Celui des frères Fauderche évidemment.

2. Note à l’attention des dames du TGI de Foix : certes, la définition du Petit Robert qui vous est cher…. Mais à Toulouse, « on se traite de con à peine qu’on se traite ». C’est con, hein ? L’infantilisme ne sied pas la maturité, exactement comme le Petit Robert ne convient pas au bon usage du Français…

3. …car, on en conviendra, il faut être un âne pour se piquer…

 

Mazette et Cantgetno – Un opéra de Johnny Rasco

FEUILLETON

Bientôt

Roman en quatre opéras
et 20 actes
Pire que Claudel !

Festival de Mazères 2012

Théâtre de la ville

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Personnages : Toute ressemblance est fortuite. Par contre, les analogies, pas toujours formelles, font florès.

Mazette, Cantgetno, Tintin et Risquet sont des personnages parodiques, comme dans la tradition de la farce, typiques de la satire sociale.

Hollande et Sarkozy sont des sosies, comme dans la moralité, satire des superstitions en tous genres.

Roger, Nanette, Frank et le Gosse sont des personnages tout court.

Les autres sont des personnages génériques ou accessoires, comme dans la sottie, créatures anonymes de la satire politique : la Présidente, le Journaliste, les Gendarmes, le Préfet, etc.

Mots clés :

Statue, WC, Faust, Croix, Vélo.

 

Louis Marette, clown au service de la littérature

 

Le tragique de la condition bourgeoise est qu’elle reste attachée à certains avantages, qu’elle a mérité une fois peut-être, mais qu’elle ne mérite plus. Les bourgeois sont donc obligés aujourd’hui de se prouver à nouveau, par un sursaut d’activité, qu’ils ne sont pas indignes de leurs privilèges : d’où un certain « fascisme ».

RamuzTaille de l’homme.

 

Ce blog conçu à l’origine pour un usage modestement local prend des proportions inattendues.

 

Justice et littérature

En effet, dépassant peut-être notre propos, nous voilà auteur d’un volume qui, à peine né, passe les soixante mille mots et les quatre-vingt illustrations (voir ci contre). Et non content de cela, l’été nous a inspiré un autre ouvrage, sous forme d’opéra-bouffe, qui sera bientôt proposé à l’attention du lecteur sur l’Internet et en librairie.

Vu l’ampleur et la qualité du travail, nous nous croyons à l’abri de toute accusation de vengeance ou même de justice envers notre cible. Notre objectif est bien de témoigner et de donner à ce témoignage un style littéraire destiné autant à amuser qu’à renseigner… ut doceat, ut moveat, ut delectet.

Il va sans dire que l’objectivité n’est pas de mise.

Affecté d’une hypersubjectivité sans masque, ce travail pourrait être qualifié de gonzo (1) mais, de par nos origines, nous préférons nous associer à la Basoche (2). Le qualificatif de Sot nécessite une rénovation complète de ses acceptions. N’en déplaise à la Justice qui s’est exprimée à Foix, les mots « salaud » et « pétainiste » appartiennent au vocabulaire de la critique sociale (tradition de la farce), de la satire des superstitions et autres convictions (dont les plus touchées : la Justice et la Religion ) et bien sûr de la satire politique dont l’origine nationale est la sottie. Toute déviance de l’intelligence et de la culture est ici fustigée avec les moyens des grosses ficelles et des sabots lourds de sens.

 

Expansion du domaine du blog

Notre réputation a même passé la frontière de nos chères Pyrénées. Des amis de Cardona, en Catalunya, nous font part de leur intérêt pour le divertissement satirique que nous avons le plaisir de diffuser au détriment bien sûr de l’image de notre maire et de quelques-uns de ses… coreligionnaires !

Blague mise à part, le nouveau maire de Cardona a rendu visite à Mazères. Sans faillir à nos habitudes de bienvenue, Louis Marette l’a accueilli dans un esprit, n’en doutons pas, de convivialité sans lequel l’échange culturel peut rester lettre morte.

 

louis_marette_cardonna

 

Pour prouver que nous ne racontons pas d’histoires sur notre pouvoir de communication, le maire de Cardona a offert à Louis Marette une copie de sa célèbre effigie. À en juger par la tête qu’il fait, on peut considérer que le maire de Mazères est l’auteur de ce joyeux montage photo et que ça lui donne envie de se faire dessus !

Cette effigie, et d’autres encore de notre cru, circulent à Cardona pour que ses habitants mesurent la médiocrité culturelle de Louis Marette et ce qui le différencie clairement de ceux qui travaillent honnêtement à la conservation des traditions et à l’avant-garde de nos arts.

Au lieu de ça, Louis Marette, roi pour rire, fait le singe sur des outils dont il méconnaît la véritable histoire sociale et tout ça pour tenter d’amuser des touristes médusés et quelques faux nostalgiques d’un temps dont ils n’ont pas connu les duretés.

Ce Philocléon de l’honneur et de la médaille est aussi un Sosie de la barbarie sarkozyste (3) et de ses effets justiciers sur l’emploi des mots qui conviennent malgré les coups de piston et le droit de cuissage ; en termes mérovingiens : le Privilège et la Recommandation.

Deux principes peut-être soigneusement effacés dans le « Musée barbare »… non… Louis Marette est trop ignare pour y avoir songé. Ce n’est qu’un valet soucieux de loisirs douteux (doutons de la chasse et de la délation) et d’une postérité à laquelle nous participons nous aussi pour… l’améliorer un tant soit peu.

Le manque de courage intellectuel de Louis Marette l’a conduit, suivant l’exemple de ses maîtres fascisants, à porter ce simple blog en justice pour, croyait-il, créer la polémique. Il n’en est rien. S’il avait un sou de cette intelligence et de cette culture qui lui manque devant les autres et en compagnie de ses complices, il aurait su qu’une satire ne peut en aucun cas être transformée en polémique par un coup de baguette judiciaire.

Les agissements de son camp demeurent sans effet sur ce qu’il convient d’appeler la réalité. Certes, quelques esprits fatigués d’avance en sont éprouvés au point de ne pouvoir mener la lecture au-delà des bulles et des légendes. Grand bien leur fasse ! Nous ne nous en portons que mieux !

La profusion de documents de l’époque vichyste dans les médias, et notamment à la télévision, nous renseigne assez sur l’état de la pensée dans une France enfin libérée des contraintes de la peur. Mais, comme nous le disions précédemment, il reste des zombies. Ils ne sont pas dangereux, car vieux et cons à la fois. Ils sont jeunes quelquefois, et immanquablement cons.

 

Triboulet fut le bouffon, et ami, de François 1er. Celui-ci, pour des raisons sans doute judicieuses, lui avait interdit de se moquer des Grands. Triboulet, bien entendu, n’en fit rien. Il se moqua et fut donc, comme le voulait la Loi, condamné à mort. Son ami le roi, ne voulant pas d’une séparation aussi nette, lui accorda le privilège de choisir sa mort.

— De quelle mort veux-tu mourir, mon ami ?

— De vieillesse, sire !

Le roi, hilare, ordonna qu’on ne tuât point son ami le bouffon. Pouvait-il faire moins que le bannir ?

 

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1. « L’objectivité du journalisme est l’une des nombreuses raisons pour lesquelles les politiciens Américains ont été autorisés à être si corrompus depuis fort longtemps. On ne peut pas rester objectif en parlant de Richard Nixon. » Hunter S. Thompson. Et cette excellente définition rencontrée sur Wikipédia : « Le parti pris par le journaliste gonzo est d'informer le plus possible son lecteur sur la nature et l'intensité des facteurs « déformant » son point de vue. Ainsi il peut, en faisant appel à son sens critique, recomposer ensuite une image vraisemblable de la réalité. Décrire les ondulations d'un miroir aide à retrouver la forme réelle du reflet anamorphosé qu'il projette. Il s'agit, pour l'auteur, d'assumer jusqu'au bout la subjectivité de son propos. »

 

L’anamorphose n’est pas une figure de rhétorique tant le gonzo est éloigné de tout art du discours et, au contraire, bien proche de cette « dissociation d’idées » dont Rémy de Gourmont a laissé la trace indélébile.

 

2. En écho à notre fameuse Fête des Fous, cette célèbre réplique de Macbeth :

— She should have died hereafter;

There would have been a time for such a word.

To-morrow, and to-morrow, and to-morrow,

Creeps in this petty pace from day to day

To the last syllable of recorded time,

And all our yesterdays have lighted fools

The way to dusty death. Out, out, brief candle!

Life's but a walking shadow, a poor player

That struts and frets his hour upon the stage

And then is heard no more: it is a tale

Told by an idiot, full of sound and fury,

Signifying nothing.

Enter a Messenger.

Thou comest to use thy tongue; thy story quickly.

 

3. …yste… comme dans vichyste… pour forcer l’analogie… formelle !