Louis Marette – Entre le vert, le rose et le vierge aujourd’hui

Entre le vert, le rose et le vierge aujourd’hui

Marette hésite encore à déposer sa chiasse

Devant le seuil obscur qui attend sa carcasse.

Le Saint qui veille au grain ne connaît pas l’ennui.

Ô sonnet des couleurs qui finit dans la nuit !

La balance pencha du côté de la grâce

Mais c’était du vivant et maintenant la crasse

Ressurgit du Passé avec le sauf-conduit

Qui cette fois, c’est sûr, ô Justice des dieux !

Ne mettra pas le gonze à l’abri de l’épieu —

Car si le gode avait les pouvoirs de la gomme

Voici ce que l’anus là-haut enfin dégomme,

Et jusqu’à l’estomac, paroissien du troquet :

La culotte oubliée au fond d’un perroquet.

Louis Marette fait glou-glou sous la table

 

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Il n’y va de main morte, Louis Marette, maire de Mazères. Le voilà qui déclare à Jean-Philippe Cros : « Moi je préfère attirer davantage d’entrepreneurs, construire des usines et créer des emplois. »

On se demande de quoi il parle, ce zozo chasseur d’illusions masturbatoires.

Il a « attiré »… des entrepreneurs ? Lesquels ? Il a construit des usines ? Ah ouais… ? Et il a même créé des emplois… Pour qui ?

Ou plutôt : pour qui se prend-il ?

Louis Marette eût été un chef d’entreprise, même en retraite, nous l’écouterions d’une oreille attentive. Mais après avoir végété à la SNCF sur une voie unique… son discours a dû être construit au cours d’une cuite.

Ou alors il est malade. Il a mangé trop de plomb. Saturne l’a encore visité. Ou Uranus. Je ne me souviens plus du nom de cette maladie terrible.

Ce ne peut pas être la Lune. Mais c’est peut-être le Soleil. Ce roitelet, muni de son hochet napoléonien, se met à crier dans son berceau parce qu’il n’a pas son lolo. La mère Michèle ne veut plus de chat.

Le voilà bien isolé…

Comme s’il n’était pas dans l’intérêt des « entrepreneurs » de suivre le projet gouvernemental conduit par la préfète de l’Ariège.

Bien sûr que oui !

Les entreprises se foutent complètement du concept de « bassin de vie ». Mais où donc cet âne de Louis Marette a-t-il été pêcher cette idée à la con ?

Dans un livre ? Allons donc ! À part son Petit Robert et son Larousse illustré pour les lecteurs de Oui-Oui, Louis Marette ne lit pas.

Dans un cerveau ami ? Ce n’est certainement pas celui d’un chef d’entreprise. Un médecin malgré nous, peut-être…

Dans un échange d’idée avec ses « adversaires » ? A-t-on jamais vu Louis Marette réfléchir avec les autres s’il n’en maîtrise pas le destin social, comme au patronage ?

D’ailleurs, son idée de la démocratie est bien faible. D’après lui, il y aurait tentative de « mariage forcé ». Or, il ne s’agit pas d’un mariage, mais d’un regroupement des forces sociales et entrepreneuriales pour tenter de faire mieux encore.

C’est que, Loulou, on n’agite pas quelque chose d’aussi sérieux que la démocratie comme tu secoues ton hochet au « ruban rouge de la honte ».

On raconte que tu vieillis mal. Et on n’a peut-être pas tort. Mais crois-tu vraiment qu’on compte sur toi pour nous « libérer » de l’emprise de l’État sur nos terres ?

Et de nous traiter d’ « assistés »… Ce cumulard sans scrupules !

Quand on ouvre sa gueule en public, avec émanations ou pas, on se renseigne d’abord auprès de ceux qui savent. Ce n’est pas aussi facile que de violer une jeune fille et de la faire taire.

Mais je pense qu’il est trop tard pour toi. Tu ne feras jamais qu’exprimer tes idées à la con, tes petites pensées à la bonne branlette. Tu nous fais honte, tiens !

Je crois même que c’est la première fois que cette terre connaît un pareil exemple d’égoïsme et d’hypocrisie, et de jalousie sans doute aussi.

Tiens ! Je pense même que ta servilité est en faillite. Ta langue n’a plus rien à lécher. Alors elle raconte n’importe quoi.

Et tout ça parce que tu n’as pas eu la chance de naître avec un cerveau utile aux autres. Bizarre inculture de personnage sartrien. J’eusse été philosophe, j’en aurais la nausée.

Mais te rends-tu compte à quel point Jean-Philippe Cros s’est foutu de ta gueule ?

« But secret », « côté irréel »… mais crois-tu vraiment nous convaincre avec un pareil discours d’après-boire ?

Mais tu as de la chance. En principe, ceux dont le cerveau se liquéfie se transforment en bouillie intellectuelle. Toi on pourra te mettre en bouteille et tu ne vieilliras pas parce que tu es déjà vieux, dépassé, étranger, bon à foutre à la poubelle. C’est le destin de tous les détritus politiques qui n’ont jamais fait de politique, ni même su ce que c’est, la politique.

Johnny Rasco.