Louis Marette vide les verres et reste frais comme un gardon

Louis Marette frais comme un gardon

Louis Marette frais comme un gardon

À Mazères, village ariégeois dont le maire est Louis Marette, les haut-parleurs diffusent des nouvelles tandis que des caméras de vidéosurveillance surveillent les rues.

La voix qui annonce les décés et les chats perdus est féminine.

Par contre, dès qu’il s’agit de sport, de fête ou même de culture, c’est Louis Marette lui-même qui prend la parole.

Le personnage est connu pour s’attribuer tous les mérites.

Il lui arrive même de se couvrir de gloire ou de possessions.

Ce qui, en général, relève de la mythomanie. Le verre de l’amitié aidant…

Parlons-en, de ce « verre de l’amitié ». Une anecdote pour le situer à son endroit.

Il arriva que les haut-parleurs diffusèrent, comme cela se produit souvent, un message dans lequel Louis Marette, maire de Mazères, annonça d’une voix passablement grise: « Vin blanc à volonté! »

Quel bonheur dans ce cri du cœur!

Il y eut alors un moment de flottement dans les haut-parleurs.

Louis Marette, maire de Mazères, était suspendu à une remarque qui interrompait sa rêverie.

Il se reprit alors et annonça: « Rectification. Un verre de vin! Je dis bien: UN verre de vin! RECTIFICATION! »

On sentit alors combien il regrettait que l’offre muncipale se reduisît à un seul verre alors que son esprit embué comme le verre d’une bouteille qu’on ramène de la cave avait sincèrement éprouvé le besoin d’en boire plusieurs et de les partager sans compter.

Car, à Mazères, pas un évènement, sportif, culturel ou commémoratif, ne s’annonce ni ne se termine sans une débauche de verres bien remplis.

Louis Marette a levé son verre

Louis Marette a levé son verre

Tandis que les maires et les conseillers municipaux de Mazères ont été, dans la période contemporaine, des hommes qu’on peut qualifier de forts (les Gondré, Sérié, Mammy, etc.), suivis par un maire qui restera comme un bon fils à papa (André Trigano), Louis Marette marquera son temps par le « verre de l’amitié », même s’il arrive que les budgets festifs en limitent quelquefois l’abondance à son grand regret.

Telle est la leçon de ce magistrat capable de condamner les petits pétards de la jeunesse avec une fougue de terroriste, mais qui trouve du bon sens à l’alcool.

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